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Parmi les préoccupations majeures de la FFMC figure la Sécurité des Motards.reprise guidon 2020 lessay A4 V005 coronavirus
A ce titre, la FFMC 50 organise chaque année des journées de formation continue. Situées au Printemps, elles s'intitulent "Reprises de Guidon".  Mais la crise sanitaire nous a empêché leur tenue cette année... 

La Gendarmerie organise, plus tard dans la Manche, des opérations qui visent un objectif similaire (voir article de La Presse joint).

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A cette occasion
et en phase avec les 40 ans de la FFMC, le journal "La Presse de la Manche" a fait le point avec l'Antenne de la Manche de cette Fédération.


[ Presse de la Manche ] Les Motards en colère soufflent leurs 40 bougies cette année

 
 Interview de Paul DAVY, membre de la FFMC50
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Que pensez-vous de cette action menée dans la Manche pour sensibiliser les motards aux trajectoires de sécurité ?.
Nos actions en faveur de la sécurité routière n’ont pu être menées à bien. Les quatre sessions de reprise de guidon prévues au printemps ont dû être annulées du fait de la pandémie.
Ce type d'opérations menées par l'EDSR permet, pour un certain nombre de motards, de considérer les motards des forces de l'ordre avec un œil un peu différent. Accepter de prendre en compte que ces gens-là sont des motards avec une expérience indiscutable.
Et c’est aussi accepter le fait qu’un virage sur route ne se prend pas de la même manière que sur une piste. À la fois pour sa sécurité, celle des autres usagers et le partage de la route qui sont des vertus que prône la FFMC.
 
Depuis 1980, année de sa création, la Fédération export 011française des motards en colère se bat pour améliorer le partage de la route....
La FFMC est différente des clubs ou regroupements de motards, dont la vocation est avant tout ludique.
Nous avons un rôle plus exigeant.
Dès l'origine, elle s'est affichée comme un organe de promotion de la pratique de la moto, mais dans un souci de sécurité optimale, avec un équipement, des machines en bon état, des pratiques sérieuses, réfléchies et responsabilisées.
 
La FFMC n'a de cesse de défendre les intérêts des motards auprès des pouvoirs publics. En 40 ans, que de luttes et de chemin parcouru...
Il y a eu des hauts et des bas dans cette relation. Mais dès le début, la FFMC était un acteur majeur en termes de sécurité routière. Elle est force de propositions pour augmenter la sécurité. Elle les a toujours faites au sein de structures existantes, comme le Conseil national de la Sécurité routière, les mutuelles. Elle a souvent été entendue. La FFMC s'est battue pour que tous les aspects de la sécurité routière soient pris en compte, et pas seulement la vitesse. On s'est insurgés contre toute tentative de stigmatisation des motards.
Nous avons agi pour que la moto ou le trois-roues restent considérés par l'État comme un moyen de transport offrant beaucoup d'avantages par rapport à d’autres moyens.
Parmi ces combats qui ont eu des répercussions pour les autres usagers des réseaux routiers, on peut citer, par exemple, l'annulation de la vignette fiscale (1980), l’obtention d’un tarif réduit aux péages (1982), la réforme des permis de conduire. export 012La FFMC a aussi lutté pour améliorer la sécurité des motards et les infrastructures, notamment par l'homologation en 1999 des rails sécurisés (un double rail) pour éviter les effets de guillotine. En 2012-2019, on s'est battus contre le port systématique du gilet jaune. Et en 2018, les motards ont enfin été autorisés à remonter les files dans les agglomérations qui le justifiaient.
 
Quels combats restent à mener ?
Oui, le combat contre le contrôle technique (CT) pour les motos est encore à mener. Il faudra continuer de montrer que ce CT n'apporte rien d'autre que l'enrichissement des sociétés de contrôle technique et un coût supplémentaire pour les motards. Nous avons aussi lutté contre l’application d’une limitation de vitesse à 80 km/h sur l'ensemble des routes. Nous prônons une prise en compte de la typologie des routes de chaque département et leur dangerosité. Notre combat n’a pas été gagné, mais notre action a permis qu'un tiers des départements aït fait machine arrière. C'est le cas du Calvados, mais pas la Manche. On ne peut pas simplifier la sécurité routière en la réduisant au seul contrôle de la vitesse et surtout à un contrôle de la vitesse automatique.
 
 Propos recueillis par Ludovic AMELINE



 

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