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[ Source : FFMC Bureau National ]

0a5ec16187e2cc8c cce08Expert en communication, le Premier ministre Édouard Philippe a profité du bilan prévisionnel de la sécurité routière de l’année 2018 pour en attribuer les bons résultats à sa mesure du 80 km/h.
Si la FFMC se réjouit de cette baisse de la mortalité routière à laquelle ont également contribué les usagers en deux-roues motorisés (-4%), elle rappelle toutefois que cette tendance est à la baisse depuis 1972.

 

C’est dans un centre de réadaptation pour personnes handicapées que le Premier ministre a donné une conférence de presse pour annoncer le bilan (provisoire) de la sécurité routière 2018. Un bilan en amélioration par rapport aux quatre années précédentes, avec 3 259 tués en France métropolitaine, soit 189 décès (-5,5%) de moins qu’en 2017.

Attribuer cette baisse à la nouvelle limitation à 80 km/h sur le réseau secondaire, c’est aller vite en besogne, sachant que les accidents sont avant tout multifactoriels et que de toute façon, la mortalité routière est en baisse dans l’Union européenne depuis plus de 40 ans quand on l’observe sur des périodes longues. On voit bien le numéro de communication sur un sujet qui a été critiqué par son côté arbitraire avant qu’il ne revienne sur le devant de la scène avec la crise des Gilets-jaunes exaspérés de ces coups de menton dans tous les domaines de la vie courante.

La Fédération française des motards en colère rappelle que ces chiffres seraient encore meilleurs si le gouvernement voulait écouter ses remarques et ses propositions en matière d’éducation routière, notamment pour améliorer la prise en compte des 2RM. Ceux-ci sont toujours majoritairement accidentés du fait d’autres usagers inattentifs et insuffisamment formés à une bonne coexistence avec les 2RM. La satisfaction d’Edouard Philippe défendant son 80 km/h masque également ces accidents qui sont causés ou aggravés par des aberrations d’infrastructures routière (glissières, bordures, séparateurs de voies…) et le mauvais état des routes.

 

Rappel de nos positions exprimées en réponse à E.Philippe ;

 

 

80 km/h, la FFMC répond au Premier ministre.

 

Communiqué du 13 juillet 2018

Alors que les conducteurs sont désormais contraints à ne pas dépasser la vitesse de 80 km/h, la Fédération française des motards en colère a répondu à Edouard Philippe, chef du gouvernement et principal promoteur de ce ralentissement obligatoire.

 

Suite aux positions exprimées par la FFMC quant à la politique de punition collective menée par la Direction de la sécurité routière qui prétend « sauver des vies », M. Philippe nous a écrit pour tenter de nous convaincre encore une fois de l’urgence et de l’indispensabilité de « sa » mesure.

C’est en qualité d’acteurs engagés sur ces questions et forts de 38 années d’expérience dans ce domaine que la FFMC a donc répondu au chef du gouvernement.


Dans son courrier, la FFMC lui rappelle que cette manière d’imposer au peuple et à ses élus que sont les parlementaires cette vision sécuritaire et anxiogène de la route, ne va pas aider à la nécessaire prise en compte des enjeux de sécurité routière par la population.


Pour la FFMC, la sécurité routière doit se construire avec les usagers, par l’adhésion et la confiance et non pas leur être imposée contre eux, avec le recours incessant à des discours menaçants et infantilisants.

 

La lettre de "non-demande de rendez-vous de la FFMC à Edouard Philippe", la réponse d’Edouard Philippe et la réponse de la FFMC sont consultables ci-dessous :

 

pdf 39070Lettre ouverte de la FFMC
à Monsieur le Premier Ministre Edouard Philippe
"La non demande de la FFMC"
Le 7 mai 2018

pdf 39070Réponse d'Edouard Philippe
Le 15 juin 2018
pdf 39070Notre réponse au 1er ministre
Le 5 juillet 2018